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 JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?

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Jaya E. Morrow-Sadovski

Jaya E. Morrow-Sadovski




Féminin Date d'inscription : 17/08/2010
Messages : 188
Date de naissance : 31/07/1993

PASSEPORT.
Age & Pays : 21 years, UK
Correspondant :
Relations :

JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? _
MessageSujet: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 17 Aoû - 16:30

MORROW-SADOVSKI Jaya Ezekielle
JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? Jtrqbt
Après tout, j'ai envie de toi ou je te désire, ça veut dire la même chose: je veux te baiser.




« Carte
d'identité. »

Nom & Prénom(s) : MORROW-SADOVSKI Jaya Ezekielle
Date & Lieu de naissance : Gdansk, Pologne le 22 décembre 1989
Pays de résidence : Angleterre
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Métiers/Etudes : Fac d'étude du comportement
Personnalité sur l'avatar : Cintia Dicker
Perso inventé/Scénario : Totalement inventé



Jaya Ezechielle Morrow-Sadovski, vingt et un ans. Jaya, prénom polonais. Ezekielle, prénom de la mythologie grecque. Morrow, nom de famille anglais. Sadovski, nom de famille polonais. Je suis plutôt fière de mes origines. J'ai beau habiter dans la capitale Anglaise depuis des années, je n'en reste pas moins étrangère. Toutes ces habitudes sont loin d'être miennes. Certaines restes très similaires entre les deux pays comme les petits déjeuners copieux ou les tasses de thé que je peux m'engloutir à longueur de journée. Nous ne mangeons pas le midi. Pour tenir, nous prenons souvent autre chose entre onze heures et midi comme un bouillon ou autre. Nous mangeons donc plutôt que les britanniques. Comme tout pays de l'est, les soupes sont avalées en grande quantité. Choux farci, pierogis, bigos .. tout ce que les anglais n'oseraient pas avaler en somme. Nous concluons toujours nos repas familiales par un merci générale et un verre de vodka, bien entendu. Comme vous l'avez comprit, je suis fière de mes origines. Mon père, Nicolas, est anglais mais porte la Pologne dans son coeur. Il y a vécu durant de longues années et est tombée amoureux de ce pays et d'une polonaise, par la même occasion: Karolina, ma mère. Nous sommes en 1989, le 22 décembre à Gdansk. Ma mère accouche, douloureusement. Je n'étais déjà pas comme les autres. Je suis née pas très grosse et sans voix. Je ne pleurai pas comme tout les autres bébés. D'ailleurs, ils ont bien essayer de faire pleurer ce petit vermisseau qui venait d'être éblouit par la lumière et le vacarme environnant. Mais sans succès, je ne pleurais toujours pas. Après consultation, mes parents apprenaient que j'étais muette. Déception? Pour ma mère oui. La petite fille parfaite attendue ne l'était pas. Je ne pouvais faire que de simples sons et pleurer. Nous avons migré pour Londres quelques mois plus tard. Il y a plus de médecins et de psychologues à ce qui parait. J'ai grandis. A la maison on parlait polonais et à l'école anglais. Je comprends les deux langues mais possède un tout autre langage pour m'exprimer, celui des signes. Mon handicap m'a empêcher et m'empêche toujours d'avoir des relations humaines. J'ai très peu d'amis et n'ai jamais eu de copain. Célibataire endurcie. Mais je me dis que c'est mieux comme ça, je suis bien mieux toute seule finalement. Je n'ai besoin de personne. Je me suis toujours débrouillée seule. Je suis en fac d'étude du langage, suis douée pour le violon et le piano, et j'aime écrire mes pensées dans un calepin qui ne quitte jamais la poche arrière de mon jean.



TOUT EST QUESTION DE MAUX muette, débrouillarde, souriante, réservée, généreuse, solitaire, intelligente, curieuse, maligne, têtue, buté, lunatique, amoureuse de la vie, passionnée, véritablement fragile, vive, capable de se montrer impénétrable, téméraire, une fois apprivoisée peut dévoiler le monde dans un regard, passionnée de violon, fan de littérature, parfois autodestructrice, troublée, troublante, attentive, a une ouïe très fine, douce, fidèle, indépendante, agile.


« Didier Erasme a un jour écrit; c'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous »


Mots, mots, toujours des mots qui me donnent des maux de tête. Pouvoir mettre des mots sur ce que je ressentais à l'époque. Une grande tristesse, une envie de fuir, de courir, de ne jamais me retourner. Une envie de plonger dans mes rêves sourire aux lèvres. Boire ce bonheur à grandes gorgées. Avoir les cheveux dégoulinant de bonheur. Avoir la peau rafraichit par ce bonheur. J'aurai tellement aimé. Il m'a fallu tant d'années avant d'y goûter. Ce bonheur qui a un goût si doux; ce sucré sur le palet. J'ai longtemps goûté à cette tristesse au goût amer. Je n'arrivais pas à m'exprimer, à dire ce que je ressentais. Enfin que dis-je, à écrire ce que je ressentais. Tout passait par la musique. Je retranscrivais mes peines à travers les cordes de mon violon. Mon manque de relation sociale, je n'arrivais à rien. Après tout, qui pouvait s'intéresser à une muette?

« He opens his mouth, but the words won't come out. Intelligente. C'est ce putain de mot qui est sortit de la bouche de cet homme. Intelligente. Sa bouche s'est ouverte puis fermée. Sa moustache s'est retroussée. Il l'a dit, il l'a osé. Il ne m'avait pas préparé à ce mot. Il l'a prononcé, comme ça, de but en blanc, sans crier garde. Ma mère n'y a pas cru. Elle a rit, m'a ébouriffé les cheveux de sa main remplie de pierres précieuses. Son sourire s'était crispé comme à chaque fois qu'elle cache une gène naissante. Elle a essayé d'afficher un air complice comme si elle pouvait être complice avec une quelconque personne. Je le savais bien. Cet affront, ce minuscule mot dit par un vieux péquenot à la science infuse avait repoussé ma mère sur ses tranchées. Je l'imaginais très bien, armure sur le dos, épée en main, se cacher derrière son casque comme elle le fait si bien avec ce monstrueux sourire qu'elle pensait beau. « Vous devez faire erreur, elle ne peut être intelligente. » Voilà que maintenant elle me tapote le genoux faisant cliqueter ses bracelets. Tout était parfait chez elle. Son maquillage qu'elle peaufinait chaque matin durant de longues minutes, sa jupe sans aucun plis, sa coiffure exemplaire, tout était parfait, son image était parfaite. Là, elle en prenait un coup. Intelligente. Sa propre fille muette ne pouvait l'être. Ce mot résonnait dans ma tête comme une mélodie. Il prenait tout son sens. Intelligente. L'intonation, le nombre de syllabe, la façon dont il avait été prononcé par l'homme, j'analysais tout. Je restais là, bouche ouverte, immobile. « Je suis certain de mon jugement, cette gosse est très intelligente. » Il le répétait, un seconde fois. Le regard interrogateur de ma mère se pose sur moi. Sa chevelure rousse ondule sous ce geste. Elle me fixe longuement et moi, je suis là, immobile, sans voix. Intelligente. Le vieux avait vu au-delà de l'apparence, au-delà de mon infirmité. Il avait su regarder et lire dans mon âme ce que personne n'avait su faire jusqu'à présent. Pas même moi n'était au courant de ce trait de caractère majeure de ma personnalité. Le sourire parfait de ma mère disparait peu à peu. Elle comprend maintenant le sens de ce mot. Intelligente. Comment avait-elle fait pour ne pas le voir? Une légère étincelle brillait maintenant dans son regard. Son esprit analysait tant de choses à la fois. Elle voyait de nouveaux horizons pour son infirme de gosse. Pas même mon beau père n'avait su dire ce mot. J'étais pour lui une plante qu'on arrosait une fois par semaine. J'étais pour lui, une bonne gosse qui sait écouter les ordres et les appliquer. Bon résultats, sage, une gosse exemplaire polie, une plante qu'on avait bien fait pousser. Cette bulle s'était formée autour de moi. Je voulais être parfaite en dépit de mon infirmité. Lui aussi allait être choquée de ce diagnostique. Intelligente. Et moi, muette, je comprenais que ma vie changerait maintenant. Je ne serai pas juste la muette mais aussi la chouchoute aux bonnes notes. He's choking: how?! everybody's joking now ! »


- you can't save me. J'aurais aimé pouvoir me présenter à cette classe de cette école primaire de Londres. Je leur aurais dit: mademoiselle jaya ezekielle morrow-sadovski, dix ans, fille du très respectés monsieur Morrow, médecin Polonais reconnu et madame Sadovski, roturière, ayant pour beau-père monsieur Bradford de Bradford Industry, future héritière d'une petite fortune. plutôt gentille, calme, intelligente, passionnée et douée pour le violon. silencieuse. non, en fait, le terme exact est muette. J'aurais aimé pouvoir crier à ces imbéciles qui murmurait des choses que j'entendais -je n'étais pas sourde- que oui, j'étais incapable de dire quoi que ce soit et que, même si j'en avais été capable, je n'aurais rien dit. Je ne veux pas m'époumoner pour des moins que rien.


■ Extrait du journal intime de Jaya Ezekielle; page sept ■



« il me dit des mots d'amour; Il saisit ma main et m'entraîna en courant sur le sable chaud de la plage. Il rigolait, il était heureux. Mon Dieu. Je cru que mon cœur allait me sortir de la poitrine. Le soleil se couchait lentement à l'horizon, baignant la plage d'un orangé flamboyant. Un magnifique paysage qui ne faisait que rajouter une touche de joie en plus au tableau déjà parfait de cette soirée. Nous nous débarrassâmes de nos chaussures devenues de trop à nos pieds, avant de nous élancer vers la mer. Le bruit des vagues se brisant non loin de nous accompagnait nos rires perceptibles jusqu'aux étoiles. La nuit nous souriait et l'infini nous lançait du bonheur que nous accueillions à bras ouverts. Nos vêtements furent jetés sur le sable de la plage et les maillots de bains prirent le relais. Nous nous laissions entourés par l'eau salée et le vent venait gentiment nous bercer et nous emmener jusqu'au ciel où nous nous échappions comme dans un refuge fait juste pour nous deux. Les nuages étaient devenus notre toit et le fond de l'océan notre parquet où mon prince charmant s'amusait à me faire virevolter sur la musique de la belle étendue turquoise. Nous étions seuls au monde dans notre bulle aux couleurs de l'amour. L'amour pur, l'amour simple, l'amour honnête. Celui qui donne sans compter, celui qui n'attend rien en retour de tout ce qu'il offre. Celui qui ne fait que penser à l'Autre, celui qui ne voit personne à part l'être aimé. Je n'avais jamais vu les étoiles briller autant que ce soir. Comme si les constellations ne scintillaient que pour nous. Puis nos rires se turent instinctivement et nous laissâmes la magie opérer. Il se rapprocha doucement de moi, les yeux brillants où de petites étoiles étaient venues se nicher. Un beau sourire, une douce étreinte. Ma peau frissonna au contact de la sienne. Il me souleva et je ne pus m'empêcher de retenir un éclat de rire. Tel un marié portant sa nouvelle épouse à l'entrée de leur maison commune, il me ramena sur la plage. Il m'allongea doucement sur le sable chaud avant de venir m'embrasser dans le cou. Tous ses gestes se voulaient tendres et affectueux. Il faisait attention, prenant son temps, comme si j'étais une fragile poupée de porcelaine. Les quelques morceaux de tissus qui nous restaient furent vite enlevés et jetés au hasard. Les grains de sables fins s'accrochaient à nos peaux mouillées tandis que nos cheveux s'entremêlaient. Nos respirations n'étaient plus que des soupirs se joignant au vent de la nuit. De la sueur commençait à perlée sur nos corps. Entre deux souffles, il me chuchota un " Je t'aime " au creux de l'oreille. Nos peaux au goût salé de la mer se frôlaient et le désir se faisait de plus en plus présent entre nous. Nous visitâmes ensemble tous les cieux avant d'atteindre simultanément le septième. Nous avions perdus toute notion du temps qui s'était arrêté autour de nous. Les secondes et les minutes défilaient pourtant à une vitesse folle. Il devait être prêt de minuit quand nous tombâmes d'épuisement l'un à côté de l'autre. Je partis me blottir tout contre son corps encore chaud. Je sentais son cœur battre à tout rompre, comme le mien. J'enfouis ma tête dans ses cheveux en regardant le firmament qui s'offrait à mes yeux. Nous ne parlions pas, les mots auraient étaient superflus. Nous nous contentions de réguler notre respiration en profitant de la fraicheur de l'air qui contrastait avec notre chaleur corporelle. Jamais je n'avais ressenti ce sentiment qui me submergeait en ce moment. Je voudrais en mourir d'overdose tellement je me sentais bien. Sous la lune qui nous surveillait, nous nous aimions, simplement. Pff, que d’la merde ces histoires !. Je referme brusquement le livre que je venais d'ouvrir. Rien de tel pour gâcher un livre : une histoire d’amour. Depuis quand amour avait-il rimé avec toujours ? Nous le savons très bien, amour rime avec humour. Je mettais un point d'honneur à ne jamais tomber amoureuse, jamais. Cela s’arrêtait là. L'amour, c'était juste celui de sa mère et de sa soeur, à leur façon. Préférer les dîners mondains au bonheur de sa fille, mais après tout, elle m'aimait, à sa façon. Elle pensait faire bien. Toujours pour les apparences. Moi et Katja devions être parfaite, parce que l'on s'appelait Morrow-Sadovski. Ma soeur, Katja, deux ans de moins que moi, m'aimait aussi, en me prenant mes affaires sans cesse. Mais elle me défendait, de temps en temps. Elle ne voulait pas qu'on apparaisse ensemble au collège mais elle me défendait face aux injures. L'amour, à notre façon, de la famille Morrow-Sadovski. Pas cette chose dégoulinante à souhait de ce malheureux livre. Il n'était qu'humou. Humour. Roméo et Juliette, humour ! Tristan et Iseult, humour ! Paul et Virginie, humour ! Tout cela n’était que dérision comme ce stupide livre ! Je repose le vieux roman à la reliure dépassé sur ma table de chevet. Mes yeux se pose sur ce plafond que je n'arriverai jamais à toucher malgré mon 1m74. Intelligente, à la limite du surdouée, grande, rousse, silencieuse, enfin que dis-je, muette! J'avais tout les ingrédients nécessaires pour ne pas me faire d'amis. Mais, après tout, j'avais l'habitude. Mon beau-père était un millionnaire possédant bon nombre d'hôtel, ma mère quand a elle était roturière. Elle passait son temps à perfectionner son apparence et son réseau social et, à mon grand étonnement, elle disait ne jamais s'ennuyer. Si j'avais sa recette, je m'en servirais bien. « Je te prends tes chaussures miu-miu ». J'hoche la tête en signe d'approbation. Les vêtements et tout le reste n'avait jamais été pour moi, je laissais tout cela à ma soeur. Cette dernière ouvre ma buanderie, prend le Saint-Graal et sort comme elle en entrée dans ma chambre. Un soupir sort de ma bouche. Toutes ces fringues que je m'étais pour faire plaisir à maman lors des réceptions en tout genre me sortaient par les trous de nez. Heureusement qu'au collège, il y a l'uniforme. Sinon, j'aurais dû porter ses fringues h24. « Mademoiselle Jaya, Monsieur Blunt est là ». Et voila, un énième signe de richesse: le professeur de violon à domicile et la femme de maison. je vois la vie en rose »

« Oscar Wilde le dit si bien; aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas. »

■ ain't no sunshine when she's gone ; page onze ■

« allez viens. allons nous gaver d'amour à en crever. Mes pas se font lourds. Je traine des pieds. Je suis seule, comme à mon habitude en sortant du conservatoire. Seule. Il pleut. Mes chaussons de danse classique dépassent de mon sac, je n'ai pas réussit à le fermer, le portrait de Dorian Gray prend trop de place. Ils vont être trempés. C'est maman qui va être contente. Mes longs cheveux roux sont tout plats. L'eau pèse et colle mes vêtements sur ma peau. J'offre mon visage à la pluie pour apercevoir les nuages et les trombes d’eau qui en tombent. Les gouttes s’écrasent contre mes pommettes et glissent sur mes joues comme des larmes. Quelques mèches rousses se collent contre mon front et je sens l’eau s’écouler de mes cheveux et continuer sa course dans mon dos. J’aime la pluie. J’aime ce ciel ombrageux qui pleure toutes les larmes de son corps. Ca fait du bien. Un sourire nait sur mes lèvres rosées. Le ciel pleure. Pleure-t-il tout les malheurs du monde? Pleure-t-il toutes les injustices de ce monde? Pleure-t-il la violence gratuite de la Terre? Un jour j'ai lu que, si les gens étaient si prompts à la violence gratuite, c'était peut être justement, parce qu'elle était gratuite. Je réouvre les yeux. Il fait gris, tout ressemble à tout. Je sors mon portable dernière génération -maman tient à faire bonne impression- pour regarder le texto que je venais de recevoir. Génial, mes prières sont enfin exhaussées, la suppression du chauffeur pour moi. Je n'aimais vraiment pas cela, ça faisait vraiment trop riche, trop exhibitionniste. J'avais enfin été entendu depuis un an. Miracle. Je me dirige vers l'arrêt de bus, il ne doit pas être trop loin. L’abris de bus est en travaux, du coup on n’a pas de quoi se protéger. Je tarde à ouvrir mon parapluie. Je me retourne et je contemple les façades du conservatoire. Si on prête l’oreille, on peut même entendre quelques notes d’harpe … C’est beau. Je ferme les yeux et m’échappe durant quelques secondes. Des bruits de pas me tirent de ma rêverie. Je réouvre les yeux. Un jeune homme se trouve à côté de moi. Il a dû courir car il respire comme si il venait de faire un deux milles mètres. Sa respiration haletante se veut haletante. Il tourne la tête, nos regards se croisent. Je lui souris, il me sourit. Un magnifique sourire. Je le reconnais, avec effroi et admiration. C'est la capitaine de l'équipe de foot du lycée. Je suis en première année et je peux déjà très bien voir que nous sommes toutes en admiration pour lui, lui et son sourire, lui et son corps digne des statues grecques, lui. Il doit avoir froid. Je lève mon parapluie pour lui offrir un petit coin au sec. Il lève la tête, aperçoit le parapluie. Il est tellement grand que je dois presque me mettre sur la pointe des pieds. Tout à coup, il attrape le parapluie. Sa main touche la mienne. Je la retire d’un geste vif et la plaque contre ma cuisse. Il ne doit pas me reconnaître, je passe inaperçue dans ce lycée privée de Londres. « Pardon ». Sa voix grave me fait frissonner. Je lui souris, bêtement, seul chose que je peux faire. Et on attend le bus. On n’entend plus que le bruit des gouttes de pluie qui s’écrasent contre le macadam et les notes d’harpe qui s’échappent du conservatoire. Je crois que je pourrais rester des heures ainsi. Mais tout rêve a une fin, et le mien s’achève à l’arrivée du bus. Les portes s’ouvrent. Le jeune homme me tend le parapluie. Je le prend et le replie. Je monte dans le bus, en faisant bien attention à ne pas casser mes chaussons de danse. Je tends la monnaie au chauffeur. Il me tend un ticket en échange. Je le composte. Le bus est vide. Je prends place au milieu, près de la fenêtre. Le jeune homme s’installe en face de moi, de l’autre côté du couloir. Le bus démarre. Grand silence. Je pose mes mains sur la vitre, que la pluie martèle. Tout est flou dehors. Mon souffle forme un petit nuage de buée qui apparaît puis disparaît au rythme de ma respiration. Je glisse mon pied sous mes fesses pour mieux voire. « Tu aimes la pluie ? ». Je sursaute et le fixe bêtement du regard. Qu'est ce que je fais? Comprend-t-il le langage des signes? Non impossible. Mes yeux restent grand ouverts, incapables de dire quelque chose. J'hoche la tête en signe de seule réponse. Il me sourit et retourne à sa contemplation de la vitre. « Moi aussi »


■ tu sais, tu peux tout me dire, nous sommes amies ; page quinze ■


j'aurais du me méfier. J'aurais du me méfier ce jour-là. C'était un jour d'automne. J'avais mon gros bonnet noir sur la tête, mon écharpe Burberry -cadeau de papa de Pologne cette fois-ci- autour du coup et mes écouteurs dans mes oreilles. J'écoutais du rap us. Si maman l'apprenait, elle me tuerait. Jadakiss dans mes oreilles, j'avais pas entendu que l'on m'appelait. Le comble pour une muette, c'est d'être sourde. Ma soeur était devant, à l'intersection plus loin. Je voulais lui faire signe de m'attendre pour qu'on rentre ensemble, depuis mon entrée au lycée, on ne pouvait plus rentrer ensemble. Mais, le pire pour une muette, s'est de se faire entendre. Mon signe de main n'y faisait rien et je fus très vite rattraper par les personnes qui m'appelaient depuis la sortie du lycée. « Ca fait une heure qu'on te court après, tu nous a pas entendu? » Je rêve. Les filles les plus populaires du lycée me parlait à moi, miss nobody. J'hallucinais. J'étais en plein trip champignons hallucinogènes. Ca n'était tout bonnement impossible.. mais réel. Pour ne pas paraitre impolie, je fis signe en enlevant un de mes écouteurs pour leur montrer que je ne pouvais entendre. Je souris, gênée. Mes doigts se croisent entre eux et j'essaye d'opter pour une posture banale malgré mon gène naissant. « Je fais une soirée chez moi ce soir, tu es invitée bien entendu. Nate y sera. Ne mens pas, je t'ai vu le dévorer du regard à la pause de midi. » Mon visage s'empourpre. Je baisse les yeux, gênée mais relève très vite la tête pour montrer mon plus beau sourire -ou du moins, j'essayais malgré mon dégout pour ses trois filles là aux cheveux blonds et noir de jais qui étaient Dieu, magnifiques. Non je ne suis pas jalouse- pour les remercier. Je commence à chercher mon calepin qui se trouve dans la poche de mon uniforme mais une main gantée m'en arrête. « Je connais ta réponse, pas besoin de nous l'écrire. Ce soir à vingt et une heure » et son sourire semble si faut. J'aurais du me méfier. Qu'avais-je dans la tête à ce moment-là? Les filles les plus populaires du lycée ne pouvaient s'intéresser à une pauvre intelligente démunie de la faculté de pouvoir parler. Elles s'en allèrent, cheveux au vent. J'ai du batailler pour pouvoir aller à cette fête. Maman me protégeait trop. Elle avait peur pour moi. Ca n'est pas en moi qu'elle n'avait pas confiance mais aux autres me disait-elle. J'aurais du me méfier. J'aurais du l'écouter. J'ai enfilé ma plus belle robe de marque -autant se fondre dans la foule de riches- et j'y suis allé. Pas à l'heure pile car ça aurait montré que j'étais trop impatiente ni trop en retard ça aurait montré que je m'en foutais. Je suis rentrée dans le grand salon et suis tombée des nus. C'était donc ça, une soirée lycéenne. De l'alcool, de la musique, des corps ondulants sous le rythme, des rares joints qui passaient de bouche en bouche, des bouches s'entremêlant, se confondant. Je regardais tout. Maya apparut très vite, me gratifia d'une accolade -légèrement fausse-. J'aurais du me méfier. Elle m'indiqua les petits fours, les verres, les boissons, et Nate -entre autre avait-elle dit-. Elle me prit sous son aile, me fit boire mon premier verre d'alcool et tirer ma première taffe. Je voyais Nate me regarder. Je le regardais mais seulement du coin de l'oeil. Au fil des minutes, il vint me parler. « La prochaine fois, je prendrais un parapluie" Je souris, bêtement, comme toujours. J'écrivais sur mon calepin, lisait et me répondais. J'étais heureuse à ce moment-là. J'aurais du me méfier. Il me fit signe de tête, comme quoi il voulait que l'on aille se mettre au calme. Mon coeur se mit à battre, dangereusement. Mes pommettes rougirent face à son magnifique sourire. Arrivés dans la chambre des invités, au premier étage, je le vis tapoter sur les touches de son portable. On continua de discuter quelques secondes avant qu'il m'embrasse. Mon premier baiser. J'étais heureuse, épanouie, contente que l'on fasse enfin attention à moi après quinze années passées dans l'oubli. Ses longs doigts passaient dans mes cheveux, sur ma cuisse, l'envie prit le dessus. Je savais instinctivement comment faire pour bien embrasser. J'avais envie de lui, je le désirais, plus que tout. Nous fîmes l'amour, pour moi. Pour lui, nous avions baisés. Grande différence, pas la même signification. Mais tout se chamboula et ma joie se transforma très vite en incompréhension lorsqu'il me repoussa alors que je voulais poser ma tête sur son torse. J'aurais du me méfier. Moi qui venait de changer mon jugement sur l'amour. Il se leva, se rhabilla, je cherchais mon calepin et mon stylo. Et puis, tout se fit très vite. Des têtes apparurent dans la chambre. Les invités étaient presque tous dans la chambre. Ils rigolaient, me montraient du doigt. Je vis un sourire diabolique naître sur les lèvres de Maya. Je ne comprenais plus rien. J'étais perdue, hors du temps. Des larmes se mirent à couler sur mes joues, je venais de comprendre. « Tu crois que Nate s'intéressait à toi? Mais tu t'es regardé ma pauvre? Tu es peut-être belle mais tu n'as rien d'autres pour toi. » La jalousie, c'était cela. Un jour j'ai lu que, si les gens étaient si prompts à la violence gratuite, c'était peut être justement, parce qu'elle était gratuite. Je pris mes affaires, en trombe, ne prit pas le temps de refermer la fermeture de ma robe, je pris la fuite, comme toute personne l'aurait fait à ma place. Je suis rentrée à la maison, en pleurant sous la pluie -seul endroit où l'on confond les larmes avec les larmes du ciel-. Arrivée à la maison, il n'y avait personne. J'aurais du me méfier. Je ne sais pas ce que j'avais dans la tête ce jour-là, accepter quelque chose venant de la part d'une personne si hautaine. Après tout, qui pouvait s'intéresser à moi? Elle avait raison. Maintenant, ça sera moi, moi et personne d'autres. ne compter que sur soi-même »

J'aurais tellement pu tout oublier. Oublier se passer, oublier tout ces gens, pouvoir redémarrer tout à zéro. Mais on court, on court, on fuit le passée, mais il ne revient pas au galop? J'ai beau avoir tout donner pour être aimé, je n'en suis pas moins restée détesté. Pourquoi? Mon mutisme? Ma facilité à apprendre? Mon don pour la musique? Mes parents riches? La jalousie dirige le monde, nous ne pourrons jamais rien faire contre cela. Continuer de vous battre, elle vous époumonera et vous deviendrez muet comme moi. J'ai baisser les armes. J'ai changer de vie et croise les doigts pour qu'elle ne revienne pas au galop. J'étudie l'étude du comportement. Essayer de comprendre l'être humain. Peut-être une peine perdue, mais je m'y engage.



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Dernière édition par Jaya E. Morrow-Sadovski le Mar 24 Aoû - 0:56, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 17 Aoû - 16:31

« Liens avec ton
correspondant. »

J'avais toujours rêvé de visiter un pays autre que l'Angleterre. Un pays où le soleil régnait en mettre, où les sportifs étaient rois. Quitter l'Angleterre en était devenu un besoin vital. Je n'arrivais pas à me faire à la nourriture, à leurs habitudes toutes plus incompréhensibles les unes que les autres. Les restaurants polonais sont quasi inexistant dans ce pays. Les volants à droite, les cravates nouées, les jupes bien repassées des lycéennes, tout cela me donnait la nausée. Je voulais repartir de zéro, mettre tout à la poubelle et repartir sur de nouvelles bases. C'était ça, tout oublier. Le magazine avait la solution, un an à l'étranger. Un simple bulletin réponse et me voilà à correspondre avec Zeppelin Lennox Cassidy. Le seul moyen d'avoir une relation amicale des plus normale: cacher mon handicap. Le moyen le plus simple était donc de correspondre par e-mails ou lettres et ne surtout pas mentionner mon mutisme. On se raconte tout, durant des mois. Tout mes petits secrets y passent. Je lui explique que je suis solitaire, musicienne, intelligente, riche et rousse, donc, pas d'amis. Chose que je n'avais jamais faite auparavant. Tout était simple, inscrit dans ma tête. J'espérais ainsi avoir enfin un ami sur qui compter et à qui me confier. Il m'aurait sûrement accepté muette depuis les longs mois où nous correspondions. Oui, il aurait sûrement accepté si ça n'avait été autre que Lennox. Il a longtemps été le tyran faisant la vie des anormaux un vrai calvaire. Je l'avais vécu et hais ses personnes là, qui pour eux la définition du mot "normal" à toute son importance. Depuis que je suis arrivée en Australie, à Perth, j'espérais trouver un homme changé et bien non, je m'étais trompée. Je sais qu'il se retient de m'envoyer des pics et ne se gêne pas pour le faire quelques fois. Je ne dis rien et souhaite repartir du pays. Aucune communication existe entre nous et je dois visiter le pays seule. Nous sommes bien mieux seul que mal accompagnés.



« Questions
& réponses. »


Ces questions doivent être traitées très brièvement. Elles servent seulement à en apprendre un peu plus sur les goûts de votre personnage.

Style de musique : J'aime de tout, mais plus particulièrement le classique, que je pratique. Mais rien de tel qu'un bon rock ou un bon rap us pour donner la pêche.
Canapé ou sport : Sport, j'ai du mal à rester enfermer. Mais j'aime aussi le canapé, bien entendu.
Salé ou sucré : J'aime pas faire des choix, je dirais donc les deux.
Soleil ou pluie : Pluie, j'aime la pluie. Mais le soleil c'est bien aussi
Ville ou campagne : Campagne avec une ville pas loin. Pouvoir faire du vélo à travers les champs, se sentir libre, le paradis.



« Toi ! Oui toi, assis
derrière l'écran. »

Prénom/Pseudo : Laeti/Meï-Meï
Age : 17 ans
Comment as-tu découvert le forum ? Par pub ICJT
Comment le trouves-tu ? Pff, il est totalement à chier.
Alors, heureux ? Bah non pardi puisque le forum est à chier!



Dernière édition par Jaya E. Morrow-Sadovski le Sam 28 Aoû - 17:04, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 17 Aoû - 16:31

    A supprimer (a)


Dernière édition par Jaya E. Morrow-Sadovski le Mar 24 Aoû - 1:01, édité 1 fois
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Kasperyn Muse Warhol

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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 17 Aoû - 16:41

Bienvenuuuuuuuuuuuue JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 218409 JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 218409 Bon courage pour ta fiche & si tu as des questions, n'hésite pas (a).
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Théophile W. R-Macklin

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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMer 18 Aoû - 1:28

    j'adore ton titre (l) autrement; welcome here et bonne chance pour ta fiche et ton choix d'avatar : )
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Kees Estevan Verhoeven

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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMer 18 Aoû - 1:30

    Bienvenue Jaya et bon courage pour ta fiche ! JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 701997


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Jaya E. Morrow-Sadovski

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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 24 Aoû - 1:01

    Merci chou JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 701997

    Ma fiche est terminée JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 165382
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A. Celeste R-Macklin

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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 24 Aoû - 1:38


    DICKER JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 218409 bienvenue.
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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? EmptyMar 24 Aoû - 5:18

Ta fiche est superbe, comme d'hab ♥️. Tu es validée :D

N'oublie pas de... Roh, tu sauras faire hein JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 218409 (non non, je ne suis pas DU TOUT morte de fatigue JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? 190935 )
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MessageSujet: Re: JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ?   JAYA ♣ L’envie et le désir ne sont ils pas synonymes ? Empty

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