Nom & Prénom(s) : presley ; marilyn grace.
Date & Lieu de naissance : née le 21 avril à Memphis, Tennessee.
Pays de résidence : France.
Orientation Sexuelle : bisexuelle.
Métiers/Etudes : étudiante en arts plastiques.
Personnalité sur l'avatar : anne-marie van dijk.
Perso inventé/Scénario : personnage inventé.

Se basant sur un principe d'échange, votre personnage aura forcément un correspondant. Cependant, étant donné que nous les répartissons au hasard, cette partie ne pourra être complétée qu'une fois la répartition faite. Nous n'imposons aucun nombre de lignes ici, veillez simplement à expliquer la relation que vous entretenez avec votre correspondant.

Style de musique : un peu de tout, sauf peut-être du métal. à vrai dire, tout ça dépend de mon humeur même si, lorsque c'est moi qui joue ou chante, je suis plutôt pop-rock. il m'arrive d'écouter du rap, de l'électro ou même de la musique classique.
Canapé ou sport : sport, même si je ne peux pas abuser à cause de mes problèmes de santé. mais je m'en fiche, je veux vivre ma vie à fond tant qu'il est encore tant.
Salé ou sucré : sucré, même si je ne mange toujours pas énormément, je préfère cela à ce qui est salé.
Soleil ou pluie : soleil, les jours pluvieux me rappellent trop le décès de ma mère.
Ville ou campagne : les deux. la campagne parce que j'adore la nature. et la ville parce que j'aime la fête.

Prénom/Pseudo : joker.face
Age : dix-huit ans.
Comment as-tu découvert le forum ? sur prd.
Comment le trouves-tu ? splendide.
Alors, heureux ? totalement.

Il paraît que c'est bon, d'écrire ce que l'on a vécu lorsque notre enfance n'a pas été facile. Il paraît que ça libère. Bon et bien libérons-nous, alors.

Je me lance. Je m'appelle Marilyn Grace Presley. J'adore mes prénoms. Le premier parce qu'il m'a été donné en l'honneur de Marilyn Monroe, une femme magnifique que j'admire et, surtout, avec qui j'ai pas mal de points communs, quand on y réfléchit. Grace était le prénom de ma mère. Quant à mon nom de famille, je ne peux que l'aimer, lui aussi. Porter le même nom que le King, quel honneur tout de même pour une musicienne comme moi. Lorsque je suis née, un matin d'avril, personne n'était là pour me voir. Mes parents étaient séparés, bien que toujours mariés. A vrai dire, mon père n'a jamais voulu d'enfant, selon ma mère. Lorsqu'il a apprit la grossesse de celle-ci, il a fait ses valises et a disparu de la circulation. Ma mère n'ayant plus aucun contact avec sa famille, c'est seule qu'elle a vécu sa grossesse. Après ma naissance, donc, j'ai vécu durant trois ans avec elle. Puis elle a sombré dans une dépression si profonde qu'elle oubliait parfois de s'occuper de moi. C'est la voisine qui a averti les services sociaux qui sont venus me retirer à ma mère. J'ai été placée dans un foyer d'accueil. Les Jackson, puisque c'était comme cela que s'appelait ma nouvelle famille, étaient vraiment des gens biens. Ils avaient adopté un garçon de dix ans qui veillait sur moi comme un grand frère sur sa fragile petite soeur. Malheureusement, je ne restai pas longtemps chez les Jackson. Deux ans s'étaient écoulés lorsque monsieur Jackson tomba gravement malade. Je fus alors placée dans une autre famille. Deux autres années passèrent et tout se déroulait à merveille. Puis, un jour, mon père d'adoption rentra plus tard du travail. Je m'en souviens encore parfaitement, malgré mon jeune âge à l'époque. Il sentait l'alcool à plein nez et parlait trop fort. Meredith, sa femme, n'avait pas eu le temps de dire quoi que se soit avant qu'il ne commence à l'insulter. Elle essaya de le calmer mais c'eût l'effet inverse. Il l'attrapa par la gorge, la souleva et la plaqua au mur. Puis il commença à la frapper. La petite fille téméraire que j'étais alors se jeta de toutes ses forces sur lui pour l'obliger à arrêter. Cela marcha. Jusqu'à ce qu'il se retourne contre moi. Je ne sais pas trop combien de temps cela dura car, pour tout vous dire, je ne me souviens seulement que de m'être réveillée le lendemain, mon petit corps bleuit par les coups. Cela dura plusieurs mois, jusqu'à ce que je dû être emmenée à l'hôpital vu mon état critique. J'avais sept ans. Meredith s'en voulait énormément mais elle avait peur de son mari. Une peur incontrôlable qui la poussait parfois à faire -ou ne pas faire- certaines choses. Lorsque je fus apte à sortir, je pus retourner auprès de ma mère. Oui mais voilà, j'avais passé cinq ans loin d'elle. Je ne la connaissais pas. Et elle non plus ne savait pas qui j'étais réellement. Il nous fallut longtemps pour apprendre à nous connaître. Le jour de mes neuf ans, elle m'annonça qu'on partait pour la France.

Je vous assure que, entre Memphis et Marseille, c'est tout un monde qui sépare ces villes. Cependant, mes capacités d'adaptation me permirent de me faire très vite des amis. La langue ne fut pas un problème, j'appris très vite le français, de même que l'espagnol, un peu plus tard. J'aimais beaucoup la France. Enfin, Marseille surtout, étant donné que je ne connaissais presque que cette ville. Je commençais enfin à vivre, j'étais heureuse avec ma mère. A l'âge de treize ans cependant, tout bascula. Je tombai dans les pommes durant un cours d'éducation physique. Je fus amenée chez un médecin qui tenu à me faire passer plusieurs tests. Insuffisance cardiaque et troubles respiratoires. Tel fut le verdict. Je dû arrêter le sport et donc quitter le club de foot dans lequel j'évoluais depuis environ trois ans. Autant vous dire que je n'en fus pas ravie. Je me fichais éperdument de ce que je risquais. Moi, je voulais continuer le football et devenir une pro. J'étais étonnamment douée lorsque l'on savait que je ne jouais que depuis trois ans. J'aurais pu réaliser mon rêve de gosse, si ma mère ne m'avait pas interdit de remettre les pieds sur un terrain de foot, j'en suis certaine. Après tout, je suis persévérante et j'ai de l'ambition, c'est pas pour rien que je parviens toujours à mes fins. Quoiqu'il en soit, je dû me trouver une autre passion. Je me tournais alors vers le dessin, la peinture et tout ce qui va avec. Les arts, quoi. En plus de cela, ma mère m'inscrit à des cours de violon. C'était son souhait le plus cher de me voir jouer de cet instrument. Moi, je détestais cela. Après un an, j'échangeai le violon contre le piano. Comme j'apprenais vite, mon prof m'enseigna également les bases de la guitare. Seulement voilà, c'est bien beau de savoir jouer d'un instrument mais si, en plus de cela, on sait chanter, c'est vraiment la classe. Je n'avais jamais chanté. Quelle ne fut donc pas ma joie lorsque j'entendis à peu près tout le monde me dire que j'avais un timbre de voix envoûtant et que je chantais très juste. Je me lançai alors dans la création d'un groupe, avec trois amis français. J'étais au synthé et au chant. Nous donnions des concerts dans des cafés et nous commencions à avoir du succès. C'est là que je rencontrai Pablo. Il arrivait tout droit de Madrid, avait un physique parfait et six ans de plus que moi. J'en tombai presque immédiatement amoureuse. Je délaissai peu à peu le groupe. J'avais presque seize ans à peine et je vivais le grand amour. Pablo me fit découvrir tout un tas de choses. Le sexe, notamment. On dit qu'on a rarement un orgasme la première fois. Dans ce cas, si ça n'en était pas un, je n'imagine même pas le pied qu'on doit prendre. Après ça, ce fut la drogue. Mes amis ne me reconnaissaient vraiment plus. Pour tout vous dire, je ne sortais plus de chez moi que pour aller en cours -quand je ne séchais pas- et avec Pablo. Ma mère s'inquiétait pour moi et elle soupçonnait quelque chose. Le 14 juillet qui suivit mon dix-septième anniversaire, Pablo vint me chercher chez moi et m'emmena voir le feu d'artifice en l'honneur de la fête nationale. Après quoi nous sommes rentrés chez moi. Ma mère étant sortie avec des amis, nous avions la maison pour nous. Nous sommes alors montés dans ma chambre. Mon petit ami sorti de sa poche des seringues et autres drogues en m'adressant son plus beau sourire. Il avait tout prévu depuis un moment déjà. Nous avons ensuite fait l'amour, pour la dernière fois. Après quoi je sombrai dans les ténèbres, sans réellement m'en rendre compte. Ma mère nous retrouva tous les deux le lendemain matin. Pablo était déjà mort. Overdose. Quant à moi, j'avais bel et bien failli y passer. Je restai plusieurs jours à l'hôpital. Je commençais à être une habituée. Après mon séjour à l'hôpital, ma vie reprit petit à petit son cours. Je recommençai à voir mes anciens amis. Je repris la musique et le dessin. Et ma vie rebascula à nouveau. Ma mère eut un accident de voiture en revenant d'un de mes concerts. Elle fut tuée sur le coup.

Aujourd'hui, j'ai dix-huit ans. Ma vie est plus ou moins normale, désormais, malgré que je n'ai pas encore fait mon deuil. J'ai toujours ces problèmes respiratoires et cardiaques, mais je commence à m'y faire. Je me refuse à prendre tout traitement, même si je sais qu'ils amélioreraient mes conditions de vie. Mais je ne veux pas replonger dans la drogue, je suis trop fragile encore. Ça y est, je l'ai dit. Non, je ne suis pas celle que vous pensez connaître. Je ne suis pas froide et méfiante, normalement. J'ai un coeur et une sensibilité à fleur de peau. Seulement voilà, désormais, c'est une Grace forte que je veux montrer. Ah oui, car on m'appelle Grace, à présent. J'ai choisi de me faire appeler par mon second prénom à la mort de ma mère, en son hommage.