Je suis né dans une famille riche de Chypre. J'ai été destiné, et ce depuis ma naissance, a reprendre la plus grosse partie de la fortune familiale ainsi que la direction de l'entreprise que mon père gérait d'une main de fer, d'une main experte. J'ai toujours rêver de diriger cette entreprise, jusqu'à il y a quelques mois, lorsque ma chère sœur me remit les yeux en face des trous. Depuis je doute... Mais laisser moi vous expliquer tout depuis le début...
Je suis né le 22 mai 1989 à Nicosie, la capitale de Chypre. Une grande ville que – malheureusement – peu de gens connaissent. J'ai été élevé avec l'idée que j'étais le meilleur – sérieusement je le suis de toute manière – que ma sœur ne valait pas grand chose a coté de moi et qu'il ne valait donc pas la peine de m'en préoccuper. Ma foi je le fit très bien, je ne la connaissais pas. Nous ne discutions pas pendant les repas, nous n'avons jamais joué ensemble dans notre immense jardin... Personne n'aurait pu croire que nous étions issus de la même famille – et personne n'arrivait a le croire.
Je n'avais pas vraiment d'amis à l'école, plutôt des sortes de petits chiens. Je les méprisais tous sauf un, mon meilleur ami. Nous étions tout deux issus de grandes familles et destiné a devenir les grands de ce pays, financièrement parlant bien sur. Nos parents nous rabâchaient assez les oreilles sur la politique et sur l'intérêt de ne pas trop s'en mêler. Nos ambition restaient donc purement économiques. Très jeunes nous fumes tout deux plongé dans cet environnement économique. Nos pères respectifs nous enseignait déjà tout ce qu'ils pouvait, si bien qu'une fois entré au lycée dans l'option économique nous fument les meilleurs. Mes parents avaient décidé de ce que j'allais devenir et ce depuis que ma mère savait que je grandissait en elle. J'allais devoir faire honneur a mon nom. Je ne me posais pas vraiment de question a propos de ça, me contentant plutôt de satisfaire mes parents. J'étais le « chouchou », je devais être parfait que ce soit mentalement et physiquement. Mon père m'obligeai donc a faire du tennis, un sport qui, selon lui, fait très classe. Heureusement il se trouvait que j'adorai faire du tennis et que j'étais plutôt doué dans cette discipline. Après quelques années je décidai de faire également de la natation, j'étais non seulement intelligent mais aussi sportif, ce qui faisait la fierté de mes parents. Pour eux j'étais devenu ce qu'ils avaient tenté de faire de moi; le fils parfait. Seulement, je ne me rendais pas compte qu'enfaite j'étais un simple pantin dans les mains de Mr et Mme Wellington. Tout ce que je voyais c'était l'avenir radieux qui m'attendait. Mais..; depuis quelques temps quelques nuages profilent au loin de cet avenir si radieux... Suis-je vraiment destiné a devenir PDG ?

Un jour, ma petite sœur, Loukhia, décida de partir en Australie avec son groupe de rock. Nous étions dans sa chambre et ma jeune sœur faisait ses valises en quatrième vitesse, non mais vous elle pensait quand même pas que j'allais la laisser faire ! Ok, je n'avais pas été présent pour elle au cours des vingt dernières années, je n'avais joué avec elle, je ne savais pas qui avait été son premier petit ami, ni qui étais ses meilleurs amies, c'était ma faute et j'en était conscient. Mais je ne pouvais pas la laisser partir comme ça, loin de nous, loin de moi. Finalement je l'aimais ma petite sœur, je tenais à elle comme à la prunelle de mes yeux et si lui arrivait quelques chose je m'en voudrais à mort. Après tout je suis son grand frère, ne suis-je donc pas censé la protéger ? La guider ? Sauf que comme je ne l'avais jamais fait, elle n'acceptai pas que je m'y mette maintenant et me le fit bien comprendre. Je restai bouche-bée a ce qu'elle m'avait sortit, des étrangers oui c'était exactement ce que nous étions l'un pour l'autre et pourtant... Je comprenais ce qu'elle ressentais quand je la voyais, il y avait un lien entre nous que nous ne pouvions pas nier... Les liens fraternels sont les plus sacrés après tout, mais ça je ne l'avais pas encore compris. Après m'avoir balancé ses quatre vérités ma sœur partit en me bousculant au passage et je ne la revit plus. Je restai dans sa chambre, le lit était toujours fait, ses armoires avaient les portes grandes ouvertes, mes tiroirs était eux aussi ouvert... Je m'assit sur son lit et y restai des heures, je m'en rendit pas tout de suite compte, j'étais trop occupé a penser. Penser par moi même, chose que je n'avais pas eu a faire depuis ma naissance. Je commençais a me dire qu'elle avait raison. Oh et puis j'ai pas envie de devenir PDG de cette entreprise... Mes parents allaient criser en apprenant qu'enfaite je voulais réellement devenir architecte... Ou photographe ? Je m'allongeai sur son lit et fermai les yeux, depuis petit mon père avait méprisé mes besoins artistique, mais j'avais toujours aimé l'art, et la photo en particulier. Ils avaient laissé ma sœur apprendre la guitare, un instrument qui me plaisait beaucoup, j'aimais beaucoup la musique mais j'aimais d'avantage l'art graphique. La peinture, la photo, le dessin... Je faisais souvent de la photo chez nous mais mon père prenait ça comme une lubie d'adolescent... Il m'avait interdit les études artistiques alors j'avais choisit l'architecture qui m'intéressais vraiment aussi. Bien sur dans sa tête, a mon père, il était clair que j'allais de toute manière finir à sa place. Lui avait fait des études de marketing mais bon, ça je pouvais vraiment pas. Je détestait les théories sur l'offre et la demande etc pfff. Bref. Je finis par me lever avec une idée que personne me retirerais de la tête. J'allais suivre ma sœur en Australie, faire comme elle. Je l'avais trop négligée toutes ces années, il était temps que cela change... Que je change !

Je prit donc le premier avion en direction de l'Australie, enfaite j'y allais avec l'histoire du magazine là, comme elle, histoire d'être sur d'atterrir dans la même ville qu'elle, après tout l'Australie était un peu trop vaste pour que je la fouille en entier afin de retrouver ma sœur. J'aimais bien prendre l'avion contrairement a ma sœur qui elle, je le savais, détestait ça. Moi j'aimais beaucoup même si, quand j'étais petit, je finissais toujours avec les oreilles bouchées... Ma mère m'a alors conseillé de mâcher un chewing-gum durant le décollage et l'atterrissage et ça fonctionnait très bien, depuis, plus de soucis d'oreille bouchées ! Bref. J'arrivai à l'aéroport, je n'avais pas l'habitude de prendre un avion dirons nous publique. Moi j'avais l'habitude du jet de la famille mais si je l'avais pris mon père aurait capté que j'avais quitté le pays, et il saurait où j'étais parti. Maintenant, il ne me restait plus qu'à la trouver...