Take some quaker oats (2010). Cette bannière est au nom de Keep-me.
Dis maman, c'est grave
d'aimer quelqu'un si fort qu'on en a mal au ventre ?
Ella. Pour vous, c’est un simple prénom, quatre insignifiantes petites lettres. Pour moi, c’est une vie, un petit bout d’oxygène, une issue de secours et un repère. Ella, c’est mon monde. Ella, c’est ma p’tite sœur. On crève d’amour l’une pour l’autre, on s’étouffe de fusion,
je crois que je pourrais même la bouffer si j’arrivais à supporter l’idée de lui faire mal. Je suppose qu’on compense la pièce manquante, qu’on s’aime pour trois. Oui, trois, nous avons aussi une mère, je dis mère parce que « nous avons aussi une salope de génitrice » c’est politiquement incorrect. Elle prône la chasteté mais on l’entend jouir chaque soir avec un partenaire différent. Non, nos murs son bien isolés, c’est juste qu’elle sait crier très fort. Notre mère est un paradoxe à elle toute seule, elle pose son cul sur les bancs de l’église de Perth tous les dimanche mais elle serait bien foutue de se faire prendre par le prêtre dans le confessionnal. C’est inutile de vérifier si je suis bien une femme, depuis quand les hommes ont le monopole de la vulgarité ? Ca vous choque, vous trouvez ça honteux et blasphématoire d’entendre de pareilles atrocités dans la bouche d’une jeune femme ?
C'est le but, mais rassurez vous, vous n’êtes pas les premiers.
Je laisse les larmes
aux faibles
Si je vous parle de ma famille sans citer mon père, ce n’est pas par omission. Loin de moi l’intention de faire chialer les ménagères de cinquante ans, mais comme beaucoup de ma génération, je ne le connais pas et pour tout vous avouer, je m’en contre-fous. Ce n’est plus choquant de voir une mère élever ses enfants seule, ce qui l'est aujourd'hui, c’est de voir deux parents le faire ensemble.
L’amour n’existe plus que dans « Plus belle la vie ». La vérité c’est que plus personne ne le cherche, ce qu’on aime, ce qui nous fait vibrer, ce sont les drames. Les insultes, les cris, les larmes, les portes qui claquent, ça vous parle ? Bien sûr que oui. On ne vit plus qu’à travers l’adrénaline, les histoires plates, stables et durables, ça fait bien longtemps qu’on les a laissées aux bisounours. J'ai jamais aimé l'eau plate, moi je veux des bulles.
Je veux un homme avec des bulles, je veux un Perrier capable de filer des orgasmes sur commande. Évidemment, quelques romantiques s’accrochent à leur mièvrerie et persistent à vous dire que si, bien sûr que si le prince charmant existe. Pauvres connes, si le prince charmant se pointe un jour sur le seuil de ma porte, son joli petit cul posé sur son cheval blanc, la seule chose à laquelle je penserais ce serait l'afficher sur dailymotion.
Je puise ma force
dans chacun de vos regard
J’attrape le bonheur par poignet. Je me shoote aux sourires de mes proches. J’aime la vie, pas celle qu’on m’invente, seulement la mienne.
Mes lèvres sont habituées à dessiner des sourires, ma voix à chanter des rires. Je ne croque pas la vie à pleine dents, je la bouffe sans prendre le temps de mâcher. Si il y à bien une chose que j’ai appris en vingt-et-une petites années d’existence, c’est bien que celle-ci est trop courte. Nous n’avons le temps de rien, je laisse les gueules d’enterrements aux groupies de Tokio Hotel. Oui, je ris de tout, à quoi bon se prendre au sérieux ? La positive attitude n’est pas limitée qu’à la bouche de cette pétasse de Lorie.
Je n’attends pas qu’on me décroche la lune, j’irais la chercher moi-même. Plus je connais l'Humanité
plus j'aime mon chien
UC.
Se basant sur un principe d'échange, votre personnage aura forcément un correspondant. Cependant, étant donné que nous les répartissons au hasard, cette partie ne pourra être complétée qu'une fois la répartition faite. Nous n'imposons aucun nombre de lignes ici, veillez simplement à expliquer la relation que vous entretenez avec votre correspondant.
Merci beaucoup à CSSActif & plus particulièrement à Liliana pour ce magnifique modèle de présentation. Les icons sont au nom de Sulky.