Londres, 14 Mars. Nolane Emily Woods, jeune anglaise, je suis née. Ma mère est heureuse d'avoir une fille, mon père...Il n'y en a pas à vrai dire. Ma mère m'a toujours dit que j'avais pas de père tout simplement parce qu'elle était égoïste et qu'elle m'aimait trop pour me partager. Et elle pense que je crois tous ce qu'elle me dit. Je suis peut-être petite, mais je ne suis pas dupe, j'ai un père mais il est parti, tout simplement. Ma mère a subvenu à mes besoins comme elle le pouvait, et moi j'essayais de ramener des bonnes notes à l'école. D'un côté, quand on est petits, on fait des dessins et de la pâte à modelé. Pas grand chose de remarquable. Au fil du temps, le niveau monte et la vie tourne et tourne. Et moi, je vais à l'école mais je n'y prend pas de plaisir. Mon seul plaisir est d'écouter des vieux vinyles que ma mère cache dans la cave de notre maison. Ma grand-mère vit avec nous et elle aussi adore écouter de la musique. On a tous écouter, on a dansées, on s'est bien amusées. J'adorais ma grand-mère, tout comme j'adorais ma mère, mais une présence masculine manquait. Ce fut à l'âge de dix ans que ma mère me présenta son copain. Je ne l'aimais pas, je le trouvais débile et inintéressant. Ma mère, on aurait dit une jeune ado' amoureuse de son premier garçon. Je trouvais ça écœurant, et je le montrais ce qui faisait rire ma grand-mère mais pas ma mère. Elle préférait vivre son grand amour que de rester ma mère. Elle partie elle aussi. J'en pleurais jour et nuit, je ne voulais plus allez à l'école, je n'arrivais pas à croire qu'on me laissait seule. Mais ma grand-mère m'aida, ce qui me soulageait de savoir qu'elle était là. Je surmontais et continuer à vivre.

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- Toute façon t'es qu'une orpheline, espèce de moche va !

Oui, les enfants sont cruels, mais j'allais vite lui faire regretter ces mots. Je ne supportais pas que les filles s'en prennent à moi sur ce sujet, et je faisais tout pour que cela ne se sache pas. Quand elles l'ont su, j'ai subi beaucoup comme de la peinture ou du chewing-gum dans les cheveux. Je m'en fichais un peu, mais celle-là, je n'ai pas supporter. Je lui agrippais les cheveux et commençais à me battre avec. C'était mon premier et surtout mon dernier crêpage de chignon avec quelqu'un. J'avais 12 ans. Ma grand-mère ne fut pas très fière quand je rentrais avec ma robe déchiré à des endroits. Je montais dans ma chambre et je ne voulais plus jamais en parler. J'entendais ma grand-mère appelait les parents de la fille pour s'excuser mais aussi pour leur remonter les bretelles. Quand je serais plus grande, je serais comme ma grand-mère, une personne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.




- Nolane ! Tu viens avec nous, on va en virer un peu partout !

- J'arrive, juste le temps de finir ce que je fais.


J'ai 18 ans à présent, ma vie n'a pas vraiment changer. Je n'ai pas vraiment fait de crise d'adolescence ou ce genre de chose pour la simple et bonne raison que je ne vois pas l'utilité de me rebeller. Je n'ai pas de parents, alors. Maintenant que je suis une adulte, je m'amuse à sortir avec mes voisins, mais je reste toujours très droite voir même trop droite. C'est lors de cette soirée que je l'ai rencontré, ce type qui m'énervait. Il se prenait pour dieu tout puissant, je levais les yeux aux ciels et apparemment, j'étais la seule fille qui ne voulait pas de lui. Quand il m'aborda pour m'offrir un verre, je lui dis tout simplement que je n'ai pas envie et que contrairement a toutes les filles des environs, je ne le trouve pas beau. Vexé, il me répondit très méchamment :

- Toute façon t'es qu'une coincé de la vie ! T'es tellement dans ta bulle que personne ne veut de toi ! Ouvre toi à la vie, tu verras que tu t'amusera un peu mieux ! Et si jamais t'a besoin d'un guide, je te laisse mon numéro.

Il me fit un clin d'œil et partit. Je levais les yeux aux ciels, je gardais tout de même son numéro et réfléchis. Peut-être qu'il avait raison, peut-être que j'étais pas amusante du tout. Toute la nuit, je réfléchissais a ces paroles, avec en fond de musique, une chanson d'elvis presley : Heartbreak Hotel. Et le lendemain, je l'appelais comme une imbécile. C'était sans compter que cette imbécile allait devenir mon meilleur ami au fil du temps. Avec lui, pas un temps de répit, toujours quelque chose à faire pour paraitre encore plus libre. Des bêtises, des soirées, des plans à trois, il en avait des idées ce jeune homme. J'en riais beaucoup, je trouvais tout cela très rigolo. Il m'a permit beaucoup, comme de devenir déjanté, terre à terre, mais je gardais toujours un petit côté enfantin qui faisait peut-être mon charme. Qu'es ce qu'on pouvait s'amuser tout les deux.

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- Tu sais ce que j'aimerais ?

- Non, mais tu vas me le dire, petit haricot d'afrique !

- Très drôle ton surnom Nolane

- Merci, bon qu'es ce que tu aimerais à l'instant précis ?

- Voyager, voir du monde !


Nous étions tous les deux allongés dans le jardin plein de fleurs de ma grand-mère, j'avais 21 ans, j'avais fait tous ce que je n'aurais jamais pensé en quelque années de ma vie comme de me faire tatouer, de fumer, de boire, toute ces choses qu'on peut dire délinquante. Son idée de vouloir voyager n'était pas bête. A la réfléxion faite, j'aimerais moi aussi voyager. Mais je n'ai pas vraiment d'argent. Lui non plus, mais c'est ça qu'il aime dans cette idée. Il partit donc quelque jours après notre conversation. Moi, ma vie paraissais devenir bien fade de jours en jours. J'ai vu une pub dans un magazine un jours qui disait : « Qui n’a pas un jour rêvé de s’enfuir visiter d’autres territoires ? Le magazine Teenagers en folie offre un séjour d’une année à tous ses lecteurs confirmés. L’Australie & ses plages. Mais pas seulement : Perth, ses nombreux centres commerciaux, son grandissime centre culturel, & puis... Les beaux natifs de ce pays. N’hésitez pas, envoyez votre participation sur la boîte mail du mag’ ! Le reste des informations sera envoyé aux participants une fois les inscriptions bouclées. Laissez-vous allez, tentez l’aventure ! ». J'avoue que l'idée était plutôt géniale donc j'ai tenté. Ma grand-mère était fière de moi quand je suis partie de l'aéroport. L'Australie, le pays des kangourou, me voilà.