Nom & Prénom(s) : Anaël Perséphone Amabyllis Flynn, « Anna »
Date & Lieu de naissance : 21 juin 1989 ; Perth, Australie ; 21 ans.
Pays de résidence : Australie
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Métiers/Etudes : Etudiante en arts & cinématographie.
Personnalité sur l'avatar : Mischa Barton ♥
Perso inventé/Scénario : Inventé.

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On aimerait tous refaire le monde à notre façon, parce qu'on a que ça à foutre, ou tout simplement parce que notre vie, c'est pas d'la tarte. Enfin, c'est c'que toute personne normalement constituée souhaiterait. Le genre de personne qui se fait lobotomiser le cerveau par les médias, qui comprend pas pourquoi la guerre existe, qui s'croit supérieur aux autres, qui sert d'jouet dans cette misérable société. Ouai, voilà, ce genre de personne, c'est le pantin typique de ce cercle vicieux de la consommation. Ca gobe n'importe quoi, ou n'importe qui, ça s'pavanne aussi sous les flashs des paparazzis, c'est source de ragots en tout genre et ça l'keaf. Tous des ignorants, tous des pantins mortels face à leur destin. J'paie pas de mines à écrire ça, hein ? Je sais. D'autant plus que venant d'une demoiselle, c'est pas mieux. J'sais aussi. J'aime pas parler de moi, comme une majorité de la population de cette planète et, surtout, j'suis d'une banalité ennuyeuse à mourir. Je parle parfois comme un mec, on me critique souvent pour ça, mais faut dire que j'suis la soeur cadette de six garçons. Enfin, j'étais, mais passons. Rien m'empêche d'être une demoiselle pleine de charme et ayant toutes les ressources nécessaires pour séduire. J'suis surtout bourrée à craquer de défauts. Dans le genre incapable de s'extérioriser et de se décrire, j'obtiens la première place du podium. Oh, si, me décrire, je le peux. Mais pas forcément bénéfiquement. Je confonds ma vie avec une partie de cartes, capable de n'utiliser que les mauvaises. Ma vie est comme le poker, elle me permet de tout oublier, y comprit que je n'ai pas les moyens de jouer. Avec de la volonté, je pourrais réussir, parce que j'ai tout pour ça. Sauf qu'il est bien là, le problème : je n'ai absolument aucune volonté. À vouloir toujours me débrouiller toute seule, je suis devenu un misérable insecte qu'un simple souffle peut envoyer dans le néant. Néant, mon ami. M'enfin, je ne veux pas passer pour une fille complètement délurée et à côté de la plaque. J'vais vous faire mon portrait, mais autant que je l'avoue toute d'suite, il ne s'agit là que de sources extérieures, ce que le peuple pense de moi. J'ai tendance à vouloir aller plus vite que mon ombre, non je suis ni hyperactive, ni hystérique, j'ai seulement des pulsions lorsque j'ai une idée en tête. Ainsi, la curiosité et la vivacité vont de pair, sans oublier que je dois être l'impulsive la plus imprudente du monde. Puis, vous l'aurez sans doute comprit avec mes déboires philosophiques du début, j'suis du genre rebelle, à revendiquer mon indépendance quoi. Mais j'ai toujours apprit à vivre ainsi, à devoir me débrouiller seule et apprendre à me gérer. Oui, j'ai apprit à me gérer, on dirait pas quand on me connaît, hein ? Autant dire que je refuse les contraintes, les règles, et que, pour que j'obéisse à quelqu'un, il faut me dominer. C'est à dire me battre sur mon terrain de jeux. On dit que je suis dans l'esprit Peace&Love, parce que j'ai besoin de liberté, de fraîcheur. Mais aussi parce que c'est la devise des hippies, et que j'avais tout pour en être une durant cette période. Enfin, c'est ce qu'on raconte. Dire que je suis saine d'esprit dans un corps sain est totalement faux. Je bois, je fume, je baise. Un peu le cycle de la vie, en gros. Sauf que je suis pas qu'une nana de débauche avec qui on peut passer du bon temps dans un pieu, non. Je suis aussi pétillante d'énergie que le soleil regorge de lumière. Voilà, on m'assimile souvent à un soleil, soit disant j'apporte chaleur et lumière autour de moi. Je m'en rends pas compte mais à vouloir toujours aider tout le monde, à me montrer à l'écoute et de confiance, à briller d'intelligence et de bonne humeur, je suis en quelque sorte le grain de folie et de douceur qui rapporte et maintient le sourire chez certaines personnes. Et pourtant, je me néglige. J'arrange pas ma vie, je me laisse sombrer, et je le cache si bien. C'est peut-être parce que j'arrive pas à encaisser toutes les malheureuses péripéties de ma pauvre existence. Sans compter que j'ai un terrible secret : j'ai déjà tué avec toute ma volonté quelqu'un. Mais c'était pas pure légitime défense. Ou presque. Sauf que je vais éviter de m'attarder dessus, inutile de faire fuir. J'vais en revenir à ma géniallissime personnalité. J'ai tendance à vouloir toucher à tout, commencer des milliards de choses et n'en finir que très peu. J'suis très déterminée et obstinée pourtant, mais voilà, avoir trop d'idées tue les idées. Dans l'genre incomprise et très contradictoire, je suis vraiment pas mal aussi. Le jour et la nuit, la pluie et le soleil, le ciel et la mer. Le Paradis et l'Enfer. J'suis l'héroïne de la pièce de théâtre qu'on m'a attribué, cette fille qui s'écrase face à son destin. Ma vie est une tragédie aux allures de drame romantique.

“A vivre au milieu des fantômes,
on devient fantôme soi-même et le monde des démons
n'est plus celui des étrangers mais le nôtre,
surgi non de la nuit mais de nos entrailles.”

ONCE UPON A TIME
So little time, try to understand that I'm

Trying to make a move just to stay in the game.

I try to stay awake and remember my name
But everybody's changing and I don't feel the same

You're gone from here, soon you will disappear
Fading into beautiful light, 'cos everybody's changing

And I don't feel right.

Quand on est enfant, on rêve de milles et unes merveilles qui bercent nos jeunes années, qui nourrissent notre imagination, qui nous font rêver. On se sent à l'abri des mensonges, loin de la peur, dans ce petit jardin d'Eden que l'on chérit tant. On se sent invincibles, aussi fort que le héros qui peuple nos histoires du soir, dans les bras de ce que l'on nomme l'insouciance. Ce paradis unique et magique qui n'appartient qu'à l'enfance. On est tellement jeune et pourtant, on veut s'opposer à la nature, défier les lois de l'univers et partir à la conquête de nos joies. Anaël a aussi connu cette perle rare et merveilleuse qu'est l'enfance bénie, avec ses joies et ses peines, mais surtout ses trésors. Seulement, il y a toujours un 'mais' dans les belles histoires, un tâche noire qui s'étire lentement mais sûrement au milieu d'une page de notre aventure, une contre-attaque avant la fin. Ou tout simplement le commencement de la fin.
Il faisait noir, terriblement noir, et froid, dans cette pièce. Le bruit de gouttes tombant lentement, une à une, pour venir s'écraser sur ce sol de béton résonnait dans le silence. Auparavant, Anna aimait le bruit de la pluie, suivre le chemin des gouttes lorsqu'elles finissaient sur la vitre de sa chambre ou de la voiture, écouter son doux tambourinement sur le toit lorsqu'il était tant de s'endormir, danser sous ce torrent d'eau et sauter dans les flaques. Pourtant, ce bruit-là, elle ne pouvait plus l'entendre. Elle ne le voulait plus, mais elle n'avait pas le choix. Chacun de ces sons qui résonnait dans sa piètre cellule la faisait tressaillir toujours un peu plus, il s'enfouissait au plus profond d'elle et son coeur ratait à chaque fois un battement. Un rire du Diable. Un goutte, un sursaut. Et de la peur. Sans compter le froid qui régnait, mordant sa peau tendre, la désertant de tout semblant de chaleur, et s'installant autour de ses os. Elle ne tremblait plus la petite Anaël, vêtue de la jolie robe blanche que ses frères lui avaient offerte pour son anniversaire, non, elle ne bougeait plus. Pantin désarticulé dans ce lieu sans vie. On l'avait vidé de ses forces, enchaîné son âme. Et ce noir qui persistait, comme une ombre s'étirant inlassablement pour priver à l'enfant toute lumière. L'enfermant toujours un peu plus dans l'isolement, l'entraînant toujours un peu plus vers la folie. Elle oubliait alors tout. Quel jour il était, s'il faisait jour ou nuit, combien de temps se trouvait-elle ici, toutes ces notions s'étaient volatisées. Elles étaient devenues insignifiantes à ses yeux, tout comme son propre prénom. Qui suis-je ? Son corps meurtrit, ses membres endormis, ne lui répondaient plus. Elle n'avait plus la force de bouger, plus la force de respirer. Alors c'était cela, mourir ? Pourtant, elle sentait encore son coeur battre, très faiblement mais elle le sentait encore. Ou bien était-ce le bruit des gouttes. Elle ne savait plus, elle ne voulait pas savoir. Elle s'oubliait elle-même dans cet abysse, sombrant dans le néant. Alors ses yeux se fermèrent doucement, même les larmes avaient déserté son corps, et l'ombre de la pièce se referma sur son misérable corps, fragilement recroquevillé sur lui même.
Anaël. Oui, c'était ça, son prénom. Celui qu'on lui avait attribué à sa naissance. Le nom d'un ange. Un ange ayant perdu ses deux ailes. Anaëlle était un prénom plus joli, plus féminin, n'est-ce pas ? Sauf qu'elle n'avait pas eu droit à ces deux L, on lui avait omît de lui donner, elle n'avait pas le droit de voler. Ou bien était-ce ça, le challenge de sa vie ? Prouver qu'elle était capable de voler de ses propres ailes, qu'elle avait la force de défier son propre nom. Or, ici, dans sa prison de béton, elle se sentait non pas comme un ange magnifique du paradis, mais un ange déchu, venant tout droit des Enfers. Car, elle se trouvait bien en Enfer, non ? Il y avait son deuxième prénom aussi, qui ricanait dans son subconscient. Perséphone, déesse des Enfers, en quelque sorte. Ironie du sort, elle avait rejoint son palais. Aussi seule que jamais, perdue dans son propre corps. C'était bien trop cruel pour une enfant de finir ainsi.


- FLASHBACK -

« Anna, joyeux anniversaire ! » Anaël ouvrit péniblement les yeux, puis s'étira tel un chat dans son lit douillet pour s'extirper des bras de Morphée. En s'asseyant, elle constata que sa chambre baignait déjà dans la lumière du jour. Un sourire s'étira sur ses lèvres, un sourire heureux, un sourire destiné à sa mère qui lui faisait face. Elle s'approcha de la petite fille et lui posa un baiser sur le front. « Aujourd'hui, tu as huit ans. » Et elle sortit de la pièce, après avoir ouvert ses fenêtre pour aérer la pièce. La jeune Anna se prépara à la hâte, enfilant simplement un jean et un tee-shirt, se coiffant rapidement et mettant une jolie barrette dans ses cheveux. Quand on lui répétait que lorsqu'elle sera plus âgée, elle passerait des heures dans la salle de bain à se préparer, pour une journée banale ou pour une soirée, elle leur riait au nez. Elle était trop jeune, elle ne comprenait pas comment on pouvait passer autant de temps pour des habits ou une coiffure, alors cela la faisait sourire. Néanmoins, au fond d'elle, elle le savait que ce n'était qu'une question d'année avant qu'à son tour, elle entre dans l'adolescence. Mais elle avait encore le temps, la jolie Anna, le temps de profiter de la vie, le temps de profiter de sa jeunesse. Anaël descendit les escaliers en courant presque, sautant quelques marches à chaque fois, et sortit sur la terrasse en ce magnifique jour d'été. Des cris l'accueillirent, on l'étreignit chaleureusement, on lui donna des tapes amicales dans le dos, on lui ébouriffa les cheveux. Elle planait sur son petit nuage de bonheur, entourée de sa famille. Mr et Mme Flynn, tout deux de purs australiens mais Mr ayant aussi des origines grecques, avait toujours souhaité une famille, mais de deux ou trois enfants seulement. Eux aussi, voulaient profiter de leur vie et ne pas la perdre pour une famille trop nombreuse. Cependant, il en fut autrement lorsqu'il advint que leur soit disante 'petite' famille ne l'était pas tant que ça. Ils acceptèrent chacun de leur enfant, et, il fut évident que pour rien au monde ils n'échangeraient leur famille. Ainsi, naquirent sept Flynn juniors ; six garçons, et une fille. Venait en premier Léo de dix-huit ans, l'aîné de la famille qui aimait bien dominer sur ses jeunes frères. Puis, Mickael et Tylor, de seize et quartoze ans respectivement. Et, enfin, Andrew, Sasha et Alexander, les triplets de dix ans qui imposait leurs lois dans la famille. Tous, sans exception, considérait la petite dernière, Anaël, comme leur trésor. Elle avait six frères, six garçons prêts à la protéger et l'aider pour tout et n'importe quoi. Cependant, personne ne put empêcher ce qui allait se produire le jour même, personne n'aurait même pensé qu'une partie de leur vie allait se volatiliser.
Anna avait reçu de ses parents un assortiment de collier et bracelets, ainsi qu'une belle robe blanche de la part de ses frères. Elle ne s'était pas faite prié et les avaient enfilés illico, toute fière de ses cadeaux. Le mythique gâteau au chocolat de sa mère avait suivit, un nombre incalculable de photos avait été pris, et la petite Anaël rayonnait de bonheur. C'était son jour, elle faisait un pas de plus, un an de plus qui l'éloignait légèrement de ses années d'insouciance. Cependant, elle fut projetée bien trop vite dans le monde des grands, sans qu'elle ne comprenne ce qui lui arrivait. On lui avait annoncé que toute la famille maternelle se déplaçait cette aprés-midi, pour elle, pour son anniversaire. Alors, elle était partie les attendre sur les marches de l'entrée lorsqu'il était l'heure que grand-parents, oncles, tantes et cousins arrivent.
Il avait suffit d'une minute, une seule. Il avait suffit de soixante malheureuses secondes pour qu'Anaël disparaissent, quelques secondes qui firent basculer sa vie et celle de sa famille.

- END -


Boum.
Ploc.
Boum Boum.
Ploc.

Un semblant de bruit lui parvint aux oreilles, ou était-ce son esprit qui captait un son. Qu'importe, elle se sentait partir, s'éloigner à chaque seconde de la vie. Et, la lueur se fit. Non, elle ne mourrait pas ici, ce n'était ni le lieu ni le moment. Elle avait encore de belles années à vivre, de nombreuses choses à découvrir, des sentiers à parcourir. Il fallait qu'elle grandissent, qu'elles arpentent toutes les années qui lui restaient à vivre. Elle était Anaël Perséphone Amabyllis, fille du couple Flynn et soeur cadette de six jeunes hommes. Son existence n'allait pas se finir maintenant. Boum. Alors, elle le reconnut, ce son. Il s'agissait de son coeur, qui repartait sur le bon chemin, qui lui criait de tenir bon. J'suis plus forte que ça.

“La vie est un jeu violent et hallucinant.
La vie, c'est se jeter en parachute et prendre des risques, tomber et se relever ;
c'est de l'alpinisme, vouloir monter au sommet de soi-même
et être insatisfait et angoissé quand on n'y parvient pas.”

IN THE END
When it gets cold outside and you go nobody to love
You'll understand what I mean when I say
There's no way we're gonna give up
And like a little girl cries in the face of a monster that live in her dreams
Is there anyone out there cause it's getting harder and harder to breathe.


La vie, c'est comme un château de carte. Fragile, l'ascension vers le sommet est toujours difficile, sachant qu'une bourrasque peut tout détruire, qu'enlever une carte fait tout écrouler. Mais, surtout, elle est bien trop courte, on se rapproche inévitable vers la mort, vers la poussière. Il y a ceux qui fonce tout droit, sans réfléchir, et qui se heurtent au moindre obstacle. Le game over est alors immédiat, retour à la case départ sans empocher l'argent. Puis, il y a ceux qui prennent tous les détours qu'ils croisent, prenant parfois de mauvaises direction mais tout cela pour un seul but : rallonger leur espérance de vie. Anaël, par contre, elle avait sûrement du faire un mélange des deux. Ou elle avait tout simplement sauté une case, ce qui était considéré comme de la triche. Ainsi, pour la punir, Dieu - si Il existe réellement - lui offrit une chute directe vers les Enfers. Il ne devrait pas y avoir à faire souffrir une enfant de huit ans de la sorte. Heureusement, elle s'en était sortie, parce que toute jeune déjà elle avait la volonté de vaincre, elle possédait son caractère d'indépendance et de liberté. Elle avait vu ses cauchemars d'enfant devenir réalité, les monstres qui peuplaient ses rêves noirs ont prit vie, cette époque là, pour la hanter. Les fantômes ont laissé leur marque, des séquelles. Le fait était qu'Anaël avait été enlevé devant chez elle, séquestrée pendant quatre mois. Quatre mois de trop. Cent vingt-deux jours environ de mal nutrition, de violence, d'affaiblissement. À l'époque petite fille, elle avait été battu, mais personne n'avait abusé d'elle. Deux milles neuf cent vingt-huit heures qui l'emmenèrent tout droit vers la mort. Une enquête avait alors été ouverte, elle n'était bien sûr, pas la première à disparaître, mais venant d'une famille aisée, tous avait pensé à un kidnapping histoire de récupérer de l'argent. Or, elle disparut et ce fut tout. Pas de nouvelles de ses ravisseurs, rien. Par ailleurs, ces derniers s'étaient volatilisés, jamais retrouvés. Les fouilles permirent de retrouver la petite Anaël Flynn, disparue quatre mois auparavant. S'en suivit une longue période d'hospitalisation pour le soin des blessures physiques mais surtout morales. L'enfant avait été retrouvée gisante dans une cave, inanimée. Le retour dans la vie fut bien trop brutal mais lui a permit de survivre, à cette petite. Les premiers temps furent pénibles, un sentiment d'impuissance et d'insécurité omniprésent, une peur paralysante. Elle fuyait la lumière, ne sortait plus de chez elle. Puis, petit à petit, elle reprit du poil de la bête, grâce au soutient de sa famille. Elle retrouva son esprit revêche d'aventurière, recommença à régner sur la maison avec ses frères, à redécouvrir le monde. Anna avait un volonté du tonnerre et rayonnait de joie de vivre. Les années passèrent, comme pour tout le monde, elle atteignit enfin l'adolescence, ce moment qu'elle redoutait. Brillante élève, elle n'eut aucun problème dans les études mais en causa, par contre, pas mal à ses parents à force de faire la folle par ci par là, ou enchaînant les soirées. Rien de bien grave, néanmoins. Sur son passage, les garçons se retournaient, elle avait acquiert une certaine beauté innocente qui ne passait pas inaperçue. Quelques garçons de passage se suivirent aussi, la belle demoiselle devenant un peu volage. Surtout, une bande d'amis se créa, une amitié bien réelle et forte.

À vingt ans, Anaël vivait toujours chez ses parents, comme la plus part de ses frères. Oh, ils s'en foutaient à vrai dire, du regard que pouvaient avoir les autres sur cela. Les membres de la famille Flynn s'étant toujours très bien entendus, ils n'y voyaient pas d'inconvénients. D'autant plus qu'avec leur grande maison, il pouvait vivre leur propre vie chacun de leur côté. Léo, maintenant âgé de trente ans, était déjà marrié et était même papa d'un petit garçon, son travail l'amena à déménager aux Etats-Unis. Pour ce qui est de Mickael, il passait sa vie entre la maison, son appartement, et ses longues études. Tylor, lui, demeurait encore à la maison mais passait, à vrai dire, plus de temps chez ses potes. Quant aux triplets, dans le même cas qu'Anna, était encore dans leurs études. N'ayant que deux ans de différence, Anna et les trois garçons avait à peu près la même bande d'amis, de ce fait ils faisaient beaucoup de soirées ensemble. Vivant dans une famille de tarés, comme la jeune fille aimait si bien le dire, elle et ses frères, notamment Andrew, faisaient les quatre cent coups. À l'image de leur aîné Léo, ils sont les plus turbulents de la famille, du moins ceux qui récoltent le plus de problèmes. « C'est la fin des haricots, et des pissenlits. » « C'est la merde tout court, Anna. » Anaël se tourna vers Andrew, l'air faussement inquiété et un large sourire aux lèvres. « J'cherchais un autre moyen pour le dire, genre plus en douceur, tu vois l'truc. Non, parce que là, on vraiment dans la merde. » Qui avait eu l'idée de faire une course de chariots dans un centre commercial ? Sans aucun doute les jeunots Flynn et leurs amis. Franchement, c'était totalement con. Et le fait que leur course ce soit fini dans un stand de fruit n'avait pas arrangé leur cas. Les gardes et autres autorités ont été clément, après quelques heures à s'expliquer et tenter d'arranger la chose, de plus à ranger et nettoyer les dégâts commis, ils ont pu ressortir dans peine. Mais leur jeu avait continué, et ils avaient décidé de tester le McDrive de McDo du coin, en chariot également. Bon, ils s'étaient fait refoulés mais ils s'étaient bien marrés sur le coup. Oui, des jeunes âgés entre vingt et vingt-quatre ans pouvaient vraiment se conduire comme des abrutis de première. Leur soirées s'était finies au bar, plus calmement, mais s'étaient totalement beurrés qu'Anaël et ses frères étaient rentrés à la maison. À cet instant, aucun d'entre eux ne se seraient imaginés vivre les dernières folies de leur vie.

Anaël fut réveillée par des bruits de pas étouffés, autant elle pouvait dormir comme une marmotte sans qu'un son ne la réveille, autant elle pouvait avoir le sommeil ultra léger. Esprit contradictoire, j'vous dis. N'empêche que, ces bruits là, provenaient du toit. Précisément, au-dessus de sa chambre. Et, n'étant pas encore totalement folle, elle savait reconnaître des pas que ce soit sur le sol ou sur un toit. Aucun membre de sa famille n'était pas assez tarés non plus pour se balader la nuit à cet endroit, il devint évident que la situation n'était, mais alors pas du tout, normale. Or, Anna était loin de s'imaginer qu'il n'y avait pas non une mais plusieurs personnes à rôder chez elle. Ce ne fut qu'en entendant Alexander, un des triplets, hurler un sublime 'Connard !' qu'elle réagit. Elle sauta de son lit et se précipita dans le couloir, où c'était déjà la cohue. Ses frères et leur père menaient bataille contre des hommes entièrement vêtus de noir, tandis que Sasha, deuxième triplet, suivit son instinct qui lui dictait de protéger les seules femmes de la famille, notamment Anaël qui avait déjà connu un enlèvement. Cependant, alors que Mme Flynn alla se cacher dans la buanderie, la jeune fille n'osa pas bouger. Malgrè les efforts de son frère, Andrew dut joindre ses paroles et ses gestes à ceux de Sasha pour la convaincre. « Anna, même si tu es capable de te battre, tu n'as aucune chance. » Cependant, elle l'écoutait pas, ou seulement d'une oreille, son regard effrayé été fixé au-delà, dans le vide. Il dut la secouer par les épaules et l'amener de force aux forces auprès de leur mère. « Ecoutes-moi bien, tu restes ici avec M'man, et t'bouges pas. Compris ? Je reviendrais te chercher, Anna. Promis. » « Andrew ... » Mais c'était trop tard, il était reparti, une lueur inquiétante dans le regard. La situation la dépassait, elle était même totalement rocambolesque, comme dans les films. Pourquoi ces hommes avaient pénétré dans leur demeure ? Elle comprenait pas, et ses fantômes passés revenaient la hanter. Comme pour répondre à ses interrogations silencieuses, sa mère ouvrit la bouche, sa voix tremblait. « Ton père ... Il a du se mettre dans de sales draps. Oh mon Dieu, oh mon Dieu ! » Les lèvres de Mme Flynn remuèrent au grè de ses prières, ses yeux fixés sur la porte de leur médiocre cachette. Oui, son père. Ils étaient relativement riches, certes, et l'argent a toujours été attrayant. Cependant, la jeune fille mit vite court à ses réflexions, tout se déroula en accélérer. La porte de la buanderie s'ouvrit d'un coup sec, mère et fille se levèrent en coeur, la première faisant barrière de son corps à la deuxième. L'homme qui leur faisait face eu un rictus mauvais et pointa ce qu'il tenait entre les mains vers les deux femmes. Annaël ouvrit la bouche pour crier, mais le bruit du coup de feu couvrit sa voix. Le cauchemar commençait réellement. Mme Flynn venait de s'affaler au sol, le visage figé dans une grimace d'horreur. Ce fut à ce moment-là qu'un léger miracle se produisit, que l'instinct de survie s'éveilla. Une montée d'adrénaline projeta Anna en avant, elle cogna de tout son corps le tireur qui, déstabilisé, s'écarta. Elle en profita pour filer, non pas vers la sortie, mais vers le bureau de son père. Elle savait que l'échappatoire qui se trouvait là n'était pas le meilleur, qu'il était même fortement interdit. Foutu instinct. Anna prit à peine le temps de fermer la porte qu'elle se ruait dans les tiroirs de son père pour sortir son moyen de survie : l'arme qu'il gardait. Depuis l'enlèvement de sa fille, Mr Flynn avait prit toutes les précautions nécessaires. Et c'était de ses mains tremblantes qu'elle pointa l'arme à feu sur celui qui l'avait suivit. Ses mains tremblaient, mais son regards était déterminé. L'homme ricana, comme si il la jugeait incapable de se défendre avec ça. Alors il se jeta sur elle. Un geste regrettable. Le coup de feu partit et, en même temps, Anna reconnut le visage de agresseur. Un visage vieillit, mais un visage qui l'avait projeté en enfers durant quatre mois. Anaël était, en cet instant, incapable de réfléchit. Seuls ses gestes la guidait et c'était donc à travers ses yeux telle une étrangère qu'elle se vit passer par la fenêtre pour s'enfuir. Et, seulement lorsqu'elle prit conscience des horreurs auxquelles elle avait assisté, elle laissa les larmes couler. La une des journaux du lendemain : Mr et Mme Flynn, ainsi que leurs six enfants Mickael, Tylor, Sasha, Andrew et Alexander ont été assassiné. On s'occupa bien d'Anna, ses agresseurs furent retrouvés et jetés en prison, son frère aîné Léo l'appela des Etats-Unis et lui rendit visite, elle refusa l'aide d'un psychologue et fit la meilleure chose qu'elle était capable de faire : survivre par elle-même. Cependant, bien qu'un an se soit écoulé et qu'elle rayonne à présent plus que jamais d'une joie de vivre entachée par de sombres secrets, il est un fait qui lui demeure encore secret. Son frère Andrew avait survécu, lui aussi.

uc

Style de musique : Pop Rock, un peu de Reggae à ses heures perdues.
Canapé ou sport : L'canapé c'est la déprime, l'sport c'est la vie. Les deux, alors.
Salé ou sucré : Sucré. Rien ne peut remplacer toutes ces sucreries et pâtisseries qui engraissent mais qui font tant plaisir.
Soleil ou pluie : La pluie, ça nous donne pas envie de sortir, ça fait broyer du noir. Négatif. Le soleil, ça nous rend enthousiasme, ça nous fait bronzer. Positif.
Ville ou campagne : La campagne, c'est bien pour les vacances. La ville, c'est mieux, avec la décadence de ses rues.

Prénom/Pseudo : Elow ;)
Age : Bientôt dans les 17, quoi.
Comment as-tu découvert le forum ? ICJT, et une de plus ! Mouahaha.
Comment le trouves-tu ? Je surkeaf avec ces couleurs qui donnent la pêche *_*
Alors, heureux ? Of course 8D