Nom & Prénom(s) : Brown Tara Salomé
Date & Lieu de naissance : 1er mai 1990 à Perth
Pays de résidence : Australie
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Métiers/Etudes : 2ème année de droit
Personnalité sur l'avatar : Jessica Stam
Perso inventé/Scénario : Scénario

Il est là, je le vois. Je suis assise devant la fenêtre de ma chambre, cachée derrière le rideau vert pastel. Je le regarde remonter notre petite allée avec émotion. Alors qu'il lève les yeux vers moi, je me recule précipitament pour rester hors de portée de sa vision. Le coeur tambourinant dans ma poitrine je m'assois sur mon lit. Je l'entends sonner à ma porte. Le bruit d'une chaise qui racle le sol se fait entendre, signe que mon père va ouvrir, et en effet, quelques secondes plus tard, je les entends se saluer avec chaleur. Je me laisse tomber en arrière et mets un coussi sur ma tête pour ne pas les écouter. Comment en suis-je arrivée là ? Je l'aimais tellement avant.
Avant...

Je me revois à sept ans, l'espionner à travers la serrure de la porte d'entrée. La première fois, j'avais seulement voulu voir ce qui faisait ce drôle de bruit, je ne me doutais pas que c'était... un skate board. Un skate board, dans le palier de notre HLM. C'était une blague ? J'étais alors sortie pour lui dire quelque chose comme :
_T'as pas le droit de faire ça !
Mais tout ce que j'ai réussi à sortir en le voyant ça a été :
_T'... euh...
Ridicule non ? Oui, je l'était, très même. Sans même m'en rendre comte, je venais de tomber sous son charme. Oh, je n'en étais pas amoureuse, ça non, mais plutôt impressionnée. Il avait l'air si sûr de lui. Quand il m'a vue, il s'est arrêté une seconde, m'a jaugée du regard, puis a recommencé ses allers et retours sur sa planche à roulettes. Moi, tout ce que j'ai pu faire, ça a été rentrer et claquer la porte, le coeur battant.
Stupide et niaise.

On s'est revu plusieurs fois. Je sortais souvent de chez moi le soir. Pas pour faire des mauvaises choses, juste pour fuir notre deux pièces étouffant. Ma mère passait ses journée devant la télé, plus par incapacité à bouger à cause de son obésité que par flemme et mon père s'amusait à essayer des recettes de cuisine étranges. J'aimais mes parents, et je les aime toujours d'ailleurs, mais j'avais parfois honte d'eux. De ma mère pour ses 137 kg et de mon père pour sa pensée trop libre. Il n'hésitait jamais à dire ce qu'il avait dans la tête sans penser aux conséquences. Tout le contraire de moi, qui tournait sept fois ma langue dans ma bouche à chaque fois que j'allais parler. J'aspirais à devenir quelqu'un d'important, quelqu'un qui vivrait loin d'ici, dans un endroit confortable et chaleureux. Je savais que j'étais faite pour ça. Malgré cette résolution donc, je m'attachais à Kingston -c'était son nom au skatteur- et on est devenu amis je pense. Je l'aimais bien, même si lui n'avais aucune ambition.
J'avais treize ans quand tout s'est compliqué.

La mère de Kinn est morte, d'un cancer je crois. Ouais, il m'avait parlé plusieurs fois de son « problème de boisson » comme il disait avec préciosité. J'ai eu de la peine pour lui, mais aussi pour moi, car je savais ce que mes parents avaient prévu de faire : le recueillir jusqu'à ce qu'il vole de ses propres ailes. J'étais pour leur dire qu'il savait déjà très bien se débrouiller mais ça n'aurait pas été très gentil. Ne vous m'éprenez pas, j'aime beaucoup Kinn, je l'adore même mais... justement. Avec ce montre de nervosité sous mon toit, il me serait impossible de me concentrer sur mes études.
En pensant ça, j'étais bien loin du compte.

Le monstre en question ne vivait plus seulement sous mon toit, mais sous ma couette ! Selon lui, nous manquions de place, c'était donc normal que nous partagions le même lit. Comme il était petit, c'était tout aussi normal que nous nous serrions. Sa logique était imparrable, tout ça c'était son idée, donc je persiste à dire que la suite était aussi de sa faute. Ils s'étaient mis à coucher ensemble une semaine après son arrivée, quand j'y pense, je me dis que ça fait super jeune pour perdre sa virginité. Treize ans... Mais je ne crois pas que je regrette... Ce que regrette, c'est la façon dont tout ça a tourné.
Je hais les sentiments.

Nous nous étions juré de ne pas tomber amoureux, et moi comme une idiote, je n'ai pas pu résister. Nous « baisions » quand je lui ai murmuré un
_Je t'aime.
discret en espérant qu'il ne m'entendrait pas. Raté. Une prise de bec plus tard, je sortais en pleurant de ma chambre tandis que lui restait abasourdi sur mon lit, la marque de ma main sur sa joue si pâle. Il m'avait blessée avec ses paroles horribles. Je le détestais autant que je l'aimais. J'ai erré quelques heures dans Perth, noyant mon chagrin dans la pluie qui tombait à seau. Je suis rentrée vers quatre heures du matin et mon coeur se brisa définitevement en voyant que Kinn s'était... endormi. Le goujat. Je me faufilai sous ma couette toute habillée et me collai à son torse nu avec un sourire mauvais.
_AAAAAH !!
J'étouffais un rire. Mes vêtements mouillés et gelés avaient du lui faire un drôle d'effet à ce crétin. Remis de sa surprise, il se mit à rire aussi. Notre fou rire dura dix minutes, j'avais mal aux cotes, mais je n'étais plus triste. Au diable le malheur. Après ça, nous avons arrêté toutes les bêtises et sommes simplement redevenus amis.
C'est ce que je croyais...

Kinn a quitté la maison à sa majorité, à mon grand soulagement. Il me manquait mais mes études de droits prennaient une grande partie de mon temps. Mes parents ont réussi à s'offrir une maisonette délabrée mais déjà plus grande que le trou à rat dans lequel j'avais grandi. Plus rien ne m'attachait désormais à Kinn. J'ai rencontré Elliott il y a presque un an maintenant, et on peut dire qu'il est le parfait opposé de Kinn, ce qui n'étonne personne. Quand ce dernier vient nous rendre visite, je m'arrange pour l'éviter. Moins j'ai de contacts avec lui mieux je me porte mais...
Pourquoi ?

Se basant sur un principe d'échange, votre personnage aura forcément un correspondant. Cependant, étant donné que nous les répartissons au hasard, cette partie ne pourra être complétée qu'une fois la répartition faite. Nous n'imposons aucun nombre de lignes ici, veillez simplement à expliquer la relation que vous entretenez avec votre correspondant.

Ces questions doivent être traitées très brièvement. Elles servent seulement à en apprendre un peu plus sur les goûts de votre personnage.

Style de musique : Hard rock ou musique classique. Je pousse toujours dans les extrêmes.
Canapé ou sport : Sport, mais l'appel du canapé se fait parfois entendre.
Salé ou sucré : Sucré, comme le nutella.
Soleil ou pluie : Pluie, pour faire sortir les crapauds. Je trouverai peut être mon prince parmi eux.
Ville ou campagne : Campagne, pour la même raison que la question précédente. Les crapauds en ville, c'est rare.

Prénom/Pseudo : Searth
Age : 17 ans
Comment as-tu découvert le forum ? J'y suiiiis
Comment le trouves-tu ? Toujours pareil : extra !
Alors, heureux ? Toujours aussi